Dan D. Seguin photo
Le représentant du personnel
de SCA Canada David Wilson, à l'extrême
droite,
a prêté main forte au comité de
négociation de North Bay.
Le 23 avril 2007
Les négociateurs de North Bay pourraient
demander l’aide d’un conciliateur
North Bay Newspaper Guild | Le
Local 30241 de TNG Canada
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Dan D. Seguin |
Au North Bay
Nugget, les négociations
devront peut-être se poursuivre avec l’aide
d’un conciliateur après que l’employeur
ait refusé de discuter de certaines questions
importantes, au cours des trois journées de
pourparlers de la semaine dernière.
Dans une note envoyée aux membres, Dan D. Seguin,
président du local, écrit que le comité de
négociation a été «très
désappointé du fait que l’employeur
ait refusé de discuter de certaines de vos principales
demandes».
Bien que des progrès aient été réalisés
au niveau de problèmes reliés aux horaires
de travail, les questions de la sécurité d’emploi
et des propositions salariales ne sont toujours pas
résolues.
Les 83 membres du local travaillent
dans tous les services de ce quotidien appartenant à Osprey
Media. Leur convention collective prenait fin le 31
décembre dernier.
L’employeur, a expliqué M. Seguin, «refuse
de discuter de nos préoccupations au niveau
des congés de maladie (qui pénalisent
injustement les employés très malades),
mais suggère plutôt d’éviscérer
la formule actuelle, qui est de 100 pour cent pendant
les huit premières semaines, pour la faire passer à 90
pour cent pour les huit premières semaines,
ou à 100 pour cent les cinq premiers jours de
maladie et à 80 pour cent pour les 25 semaines suivantes.
Le local avait proposé de rétablir la
formule à 100 pour cent pour toute la durée
de l’invalidité à court terme.»
La direction a également refusé de discuter
de questions importantes telles que les congés
de maladie pour les employés à temps
partiel et le projet d’interdire l’impartition
des emplois et du travail.
L’entreprise offre des augmentations de salaire
générales de 1,75, 1,5 et 1,5 pour cent
pour les trois années de la convention, alors
que le syndicat demande 3,0, 2,75 et 2,5 pour cent.
La proposition d’allocation de véhicule
de l’employeur rembourserait 35 cents par kilomètre
la première année, puis 36 et 38 au cours
de la deuxième et de la troisième année.
Le local demande 43 cents par kilomètre, en
plus d’une formule tenant compte des fluctuations
de prix du carburant.
Selon M. Seguin, les autres
principales propositions visent à augmenter les taux de classification
des préposés à l’encartage
et des préposés à l’envoi
du courrier, du superviseur de la classification, et
du superviseur des opérateurs d’inséreuses. Il
souligne que certains progrès ont été réalisés
au niveau des deux classifications de superviseurs,
mais que l’offre de l’employeur de 25 cents
de l’heure en 2009, pour les préposés à l’encartage
et à l’envoi du courrier, est très éloignée
de la proposition du local de 3$ l’heure. «Ce
montant a été approuvé à l’unanimité à l’occasion
des sondages de négociations. Des représentants
du comité de négociation vont rencontrer
très bientôt les préposés à l’encartage
et à l’envoi du courrier pour discuter
de la question.»
Toujours d’après M. Seguin, à la
suite des résultats décevants des négociations
du 16 au 18 avril, «le comité de négociation
va se ressaisir, rencontrer les préposé à l’insertion
et à l’envoi du courrier, ainsi que les
autres qui sont directement touchés par les
questions demeurées sur la table, puis demandera à notre
négociateur en chef de communiquer avec sa contrepartie
pour organiser d’autres discussions bilatérales
ou demander l’aide d’un conciliateur du
ministère du Travail.» |