Le 01 MARS 2007
Le personnel de rédaction du Réseau
Autochtone ratifie une convention de cinq ans
La Guilde
canadienne des médias | Le
Local 30213 de TNG Canada
Les membres de l’unité de
rédaction de la Guilde canadienne des médias
au Réseau de télévision des Peuples
Autochtones ont approuvé avec enthousiasme une
nouvelle convention collective de cinq ans.
Les membres, qui ont voté par
téléphone mercredi dernier, se sont prononcés à 92
pour cent en faveur de l’entente, qui aura nécessité presque
un an de négociation ainsi qu’une menace
de grève.
Les quelque 24 membres, qui
occupent des postes de producteurs, employés de studio, journalistes,
opérateurs de régie centrale, vidéojournalistes,
recherchistes, éditeurs, animateurs et techniciens
en diffusion, recevront des augmentations salariales
de deux pour cent chaque année, rétroactives
au 24 avril 2006, de même qu’une «prime
de rétention» de 500$.
L’entente comprend de plus une clause, particulièrement
importante pour les membres, qui stipule que les deux
parties «s’engagent à commencer à travailler
d’ici 90 jours à élaborer un plan
en vue d’améliorer les relations dans
le milieu de travail, spécifiquement afin de
créer une culture de respect mutuel, de régler
les problèmes associés aux charges de
travail, d’améliorer la formation et le
développement professionnel, et de mettre en œuvre
un processus de rétroaction positive au niveau
des évaluations de rendement».
Le personnel de rédaction d’APTN, le
premier et le seul diffuseur national au monde à diffuser
exclusivement une programmation autochtone, se plaint
depuis longtemps de l’insuffisance des occasions
de formation et de développement professionnel.
Dan Zeidler, le représentant de TNG Canada
qui a pris part aux négociations, a déclaré que
le diffuseur privé sans but lucratif établi à Winnipeg,
en ondes depuis 1999, est «une entreprise relativement
nouvelle qui présente énormément
de potentiel. Mais il est important que le réseau
développe les compétences de ses journalistes»,
qui travaillent dans les bureaux de Halifax, Montréal,
Ottawa, Toronto, Saskatoon, Vancouver et Yellowknife.
Le réseau dessert les populations des Premières
Nations, Métis et Inuit du Canada. Environ 20
pour cent de sa programmation est diffusée en
langue autochtone.
Le personnel de rédaction a constitué la
première unité de négociation
certifiée à APTN en 2002, suivi par celui
du service des opérations en 2004. |