Le 31 janvier 2007

La direction réitère sa menace de lockout
dès le début de la conciliation

Halifax Typographical Union | Le Local 30130 de TNG Canada

Lorsqu’ils ont entamé aujourd’hui le processus de conciliation, les 14 travailleurs de la salle des impressions du Halifax Herald Ltd ont été accueillis par de nouvelles menaces de lockout.

Le 12 janvier 2007
Le personnel de la salle des impressions se rend en conciliation


Le 22 décembre 2006
La menace d’un lock-out fait dérailler les négociations


Le 31 octobre 2006
Les opérateurs de presses, furieux, se préparent à une seconde ronde de négociations avec leur employeur parcimonieux


Le 27 juin 2006
Les opérateurs sur presse d’un quotidien de Nouvelle-Écosse se joignent à TNG Canada conventions collectives


Dans ses remarques d’ouverture, le négociateur de la direction Don MacDougall, qui est président du Conseil, a déclaré que l’entreprise mettra les travailleurs en lockout s’ils maintiennent leur position sur certaines clauses qui font partie de la convention collective depuis plus d’une décennie.

«Ils semblent bien avoir l’intention de nous mettre en lockout», a commenté Darren Pittman, président de la Halifax Typographical Union. «C’est ce qui a provoqué notre demande de conciliation dès le début … ils nous ont menacé de cette façon en décembre dernier.»

Les deux côtés ne s’entendent pas sur des questions telles que les salaires, la retraite anticipée et la juridiction. Les négociations devraient se poursuivre jusqu’à vendredi.

«Je ne sais pas à quels progrès ont peut s’attendre s’ils continuent de nous lancer des menaces,» a ajouté M. Pittman. «Nous continuons de négocier de bonne foi, mais devant une telle attitude, comment réussirons-nous à accomplir quoi que ce soit?»

Les travailleurs, qui produisent le quotidien Halifax ChronicleHerald, sont sans convention depuis le 1er juillet. Après avoir survécu pendant 13 ans à un gel des salaires et avoir réalisé un travail «fantastique» au niveau de la modernisation des opérations, lors de l’installation d’une nouvelle presse, ils ont été furieux d’apprendre que l’employeur les récompensait en exigeant des concessions majeures de leur part.

En octobre, ils ont voté à l’unanimité pour donner un mandat de grève à leur équipe de négociation.