2014.11.03 | Le Local 30130 de SCA Canada | Halifax Typographical Union
Le syndicat espère minimiser les mises à pied à Halifax
Celle année, l’Halloween s’est transformée en cauchemar pour une vingtaine d’employés de la salle de rédaction du quotidien Chronicle Herald à Halifax, qui ont tous reçu un avis de licenciement.
Ingrid Bulmer, présidente du Halifax Typographical Union (HTU), rencontrera les employeurs cette semaine afin d’étudier divers scénarios permettant de générer des économies et ainsi de réduire le nombre de mises à pied.
Le président de SCA Canada Martin O’Hanlon a indiqué que le syndicat travaille étroitement avec le local de Halifax. « Nous tâcherons d’amener l’entreprise à prendre la bonne décision en réduisant le nombre de mises à pied, a-t-il dit. Il est dans l’intérêt de tous de maintenir une salle de rédaction dynamique consacrée à un journalisme de qualité. »
En vertu de la convention collective, au cours des 45 prochains jours, l’entreprise doit offrir aux employés l’option d’une retraite anticipée ou d’un rachat, ou encore d’envisager l’emploi partagé, la semaine de travail modifiée ou toute autre mesure proposée par le syndicat permettant d’engendrer une réduction de coûts.
De son côté, l’employeur cherche à obtenir diverses concessions, dont une hausse des cotisations au régime de retraite, une réduction du tarif kilométrique ainsi que le report d’une hausse salariale de deux pour cent prévue pour le 21 novembre prochain.
Soulignant que la mise à pied de 20 employés viendrait amputer du quart l’équipe de la salle de rédaction, Bulmer s’est dite inquiète de l’impact potentiel sur la qualité du quotidien.
Le HTU représente environ une centaine d’employés du Chronicle Herald, incluant ceux du département de la composition et de la salle de presse.
Le mois dernier, huit employés de la salle de rédaction, dont six membres du HTU, ont opté pour une retraite anticipée.
Mark Lever, président de la société privée Halifax Herald Ltd., a indiqué qu’une baisse considérable observée du côté de la publicité nationale constituait la principale raison pour laquelle l’entreprise cherchait à amputer le budget du service de rédaction de quelque 1,4 million $.