Le 18 juin 2007
L’Accord de Toronto donne à la
Région
canadienne de nouveaux droits
qui permettront de développer
un syndicat national plus fort et de réparer les relations au
sein de CWA
Selon le directeur Arnold Amber,
CWA/SCA Canada vient de franchir une autre étape
majeure pour obtenir des droits de la part du Syndicat
des communications d’Amérique.
L’Accord de Toronto, approuvé la semaine
dernière par les corps exécutifs du
Syndicat des communications d’Amérique
et de CWA/SCA Canada, «va nous permettre de
solidifier le syndicat national, de créer une
relation plus saine avec les responsables de CWA,
et d’éviter un conflit majeur éventuel
pendant la Convention de CWA à Toronto le mois
prochain», a expliqué M. Amber.
L’approbation de l’accord
par CWA signifie que les cadres du syndicat international
vont appuyer plusieurs initiatives, relativement au
syndicat canadien, qui seront présentées
lors des conventions de 2007 et de 2008.
Voici les principales dispositions de l’Accord
de Toronto:
- Le directeur de CWA/SCA pourra
assister aux réunions du Conseil exécutif
de CWA à partir de septembre, et on étudiera
d’ici 2009 la possibilité de lui accorder
le droit de vote.
- CWA/SCA Canada soumettra une résolution à la
Convention CWA de 2007 en vue de soustraire les locaux
canadiens à la juridiction des districts 1
et 7 de CWA.
- CWA/SCA Canada soumettra en 2008
des amendements à la constitution de CWA en
vue d’intégrer officiellement la Région
canadienne de CWA dans la Constitution. Présentement,
un protocole d’entente établit la Région
canadienne, mais cette dernière n’est
pas mentionnée dans la Constitution.
- Le comité du Conseil exécutif
sur la transformation de CWA en un syndicat international,
de création récente, sera co-présidé par
le directeur de CWA/SCA Canada.
M. Amber a précisé qu’un
amendement proposé à la Constitution
de CWA, qui aurait donné au directeur de CWA/SCA
une voix au Conseil exécutif de CWA, a été retiré par
le local d’Ottawa dans le cadre de l’Accord
de Toronto.
L’amendement proposé aurait été débattu à la
convention de Toronto le 16 juillet. «Cela aurait
probablement provoqué une répétition
de la querelle fractionnelle» qui s’est
produite au cours de la convention de l’an dernier
lorsqu’un amendement semblable a été présenté,
croit M. Amber. À cette occasion, l’amendement
avait été adopté le premier jour,
pour être «rappelé» le lendemain à la
suite d’un débat tumultueux et d’une
décision administrative controversée.
Les plus de 25 délégués canadiens à la
convention de 2006 avaient quitté la salle après
la décision d’imposer un «rappel» indéfini.
«La résolution de cette année,
qui nous libère des districts 1 et 7, est extrêmement
importante car elle soustrait nos locaux canadiens
de deux districts qui enjambent la frontière
canado-américaine, ce qui faisait que les questions
et les problèmes canadiens étaient rarement
discutés», ajoute M. Amber.
«En dépit de nos relations amicales avec
les membres de CWA des districts 1 et 7, nous n’y
avons pas notre place, que ce soit d’une perspective
structurelle ou nationale. Comme ils regroupent des
milliers de membres de plus que le nombre de membres
canadiens, il est normal que les deux districts au
sud de la frontière se préoccupent principalement
des questions et des problèmes américains.»
M. Amber souligne que la nouvelle
entente «se
fait le miroir de ce que nous avons connu» au
sein de The Newspaper Guild depuis les 12 dernières
années. «nos propres frontières
canadiennes dans le contexte de notre syndicat international».
La séparation des districts 1 et 7 devrait également
se traduire par une plus grande représentation
au sein de certains des principaux comités de
CWA, affirme M. Amber. «Nous avons beaucoup à contribuer à CWA,
et nous devons également faire valoir notre
propre point de vue national. Ce sera là une
situation gagnante à la fois pour nous et pour
CWA.»
Les amendements en vue de formaliser
la Région
canadienne dans la Constitution de CWA sont tout aussi
importants. «En ce moment, notre région
n’existe pas au niveau constitutionnel, et il
est important que ce statut ne continue pas de flotter
mais que la Région soit ancrée dans la
constitution. Nous, de même que tous les autres
au sein de CWA, devons toujours connaître et
comprendre ce que sont nos droits et nos responsabilités
uniques.»
Les amendements constitutionnels
n’ont pas pu être
déposés cette année parce que
l’Accord de Toronto ne permettait pas de respecter
le délai de soumission de 60 jours.
M. Amber ajoute que le tout
nouveau comité international
de CWA, dont il sera coprésident selon les dispositions
de l’Accord, a beaucoup de travail à faire
pour veiller à ce que la structure de CWA soit
plus inclusive pour tous ses membres, notamment ceux
du Canada, de Puerto Rico, de Londres, de Francfort,
de Hong Kong et de Singapour.
Le comité CWA/SCA qui a mis au point l’Accord
de Toronto en consultation avec l’exécutif
du syndicat (qui a entériné l’Accord
par un vote de 10 contre 1) comprenait M. Amber, les
vice-présidents canadiens de l’Est et
de l’Ouest Scott Edmonds et Lois Kirkup, ainsi
que Lise Lareau et Chris Grogan.
Le comité de CWA à la réunion
de Toronto était dirigé par le président
Larry Cohen et comprenait Chris Shelton, vice-président
du district 1; Linda Foley, présidente de TNG;
et Yvette Herrera, une directrice sénior de
CWA.
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