Le 17 juillet 2006
/ OTTAWA
— Les membres canadiens des Travailleurs en Communication d’Amérique
du Nord possèdent maintenant leur propre région, en
vertu d’une entente signée la semaine dernière
par le président Larry Cohen et d’autres cadres supérieurs,
notamment le directeur canadien Arnold Amber.
La nouvelle région canadienne sera complètement
autonome en matière de gouvernance, de politiques et au
niveau de toute décision opérationnelle touchant à ses
membres. La Région canadienne continuera d’être
financièrement indépendante, et ce changement n’entrainera
pas de coûts additionnels pour TCA ou pour les membres canadiens.
Les quelque 9 000 membres canadiens de TCA travaillent surtout
dans les médias, mais comprennent également des travailleurs
en usine, des employés de bureau et d’administration,
ainsi que des travailleurs sociaux. Ils sont présentement
représentés par TNG/CWA, IUE, et les districts de
TCA 1 et 7, qui comprennent surtout le nord-est et le sud-ouest
des États-Unis. En vertu de la nouvelle entente, ils conserveront
leurs liens sectoriels, mais quitteront éventuellement les
deux districts pour être représentés par la
Région canadienne, sous la direction du directeur de TCA
au Canada.
Les locaux canadiens vont continuer de contribuer au Fond de secours
de TCA et au Fonds de défense de TCA, qui fournissent des
compensations financières à l’occasion de grèves
ou de lock-out. Ils vont également continuer de participer
pleinement à tous les niveaux du syndicat, notamment aux élections
de TCA applicables.
L’entente, sujette à la ratification des membres canadiens,
a été annoncée par la délégation
canadienne à la convention de TCA à Las Vegas,
après l’échec d’une tentative pour obtenir
une représentation directe au Conseil de TCA.
Lundi, une proposition canadienne en vue d’assurer un siège
au directeur canadien au sein du conseil a été endossée
par une majorité des quelque 2000 délégués
présents.
Le lendemain, toutefois, les opposants à une présence
canadienne au conseil ont réussi à renverser la décision
de lundi, en ayant recours à un procédé que
n’accepte pas TNG Canada et qui fait l’objet d’un
appel officiel.
Même si l’appel échoue, vos représentants
vont veiller à ce que la question d’une présence
canadienne au conseil soit inscrite à l’ordre du jour
de la convention TCA de 2007 à Toronto.
L’exécutif de TNG Canada et les délégués
canadiens à la convention TCA de cette année sont
unanimement déterminés à corriger cette injustice,
et à permettre aux membres canadiens d’exercer leur
rôle légitime en compagnie des leaders de ce syndicat.
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